La ménopause amène tout son lot de symptômes, différents suivant chaque femme mais avec les bouffées de chaleur qui sont souvent un symptôme dominant.

Les bouffées de chaleur sont dues à une combinaison de facteurs hormonaux et nerveux.

1. La chute des oestrogènes:

   Les œstrogènes jouent un rôle clé dans la régulation de l’hypothalamus (le “thermostat” du cerveau qui gère la température corporelle). Quand les œstrogènes diminuent (ménopause, post-partum, certains traitements), ce thermostat devient plus sensible.
   Lors d’une petite variation de température corporelle est perçue, le corps voit cela comme un excès → il déclenche une vasodilatation (les vaisseaux sanguins s’élargissent) pour se refroidir → c’est la bouffée de chaleur.

2. Dérèglement du système nerveux autonome:

   En réponse à ce déséquilibre, le cerveau libère plus facilement de la noradrénaline et de la sérotonine, qui du coup déclenche des réactions comme sensations de chaleur, rougeurs, palpitations, sueurs.

En quoi l’alimentation déséquilibrée joue- t-elle un rôle?

Les variations glycémiques, c'est-à-dire les fluctuations des niveaux de glucose ( sucre) dans le sang, peuvent également avoir un impact sur les bouffées de chaleur pendant la ménopause.

1. Hormones du stress : Lorsque vous mangez des aliments qui font monter votre glycémie de manière trop soudaine ( aliments à indice glycémique haut, mauvaises répartitions de l’assiette..) vous allez avoir une chute de la glycémie aussi importante que l’a été la montée:
   Résultat: votre corps, lorsqu’il va se retrouver en chute de glycémie va stresser: il va alors libérer du cortisol, l’hormone du stress.
   Celui ci signale un danger au corps donc libération d’adrénaline, ce qui va titiller le système nerveux déjà fragilisé et donc augmenter les bouffées de chaleur

   => plus vous allez réguler votre glycémie, moins vous allez stresser votre corps donc ne pas majorer les bouffées de chaleur.

2. Régulation de la température corporelle : Des niveaux de glucose dans le sang perturbés peuvent affecter la capacité du corps à réguler sa température. Or, la chute des oestrogènes provoque déjà une fragilité à ce niveau donc le corps peut déclencher plus facilement des bouffées de chaleur.

3. Impact sur l'humeur et l'énergie : Les variations glycémiques peuvent provoquer des sautes d'humeur et de la fatigue. Un mauvais équilibre de la glycémie peut entraîner une sensation de malaise général, qui peut exacerber la perception des bouffées de chaleur: plus on est zen, plus le corps arrive à mieux “accueillir” et contrôler les variations corporelles.

4. Impact sur les choix d’aliments : Les variations glycémiques importantes peuvent également entrainer des comportements alimentaires moins sains: le sucre appelle le sucre, votre corps en stress vous réclame des aliments sucrés, et les manger redéclenche des variations glycémiques.
   En plus de cela, cela va influencer le poids , le stress et l'hygiène de vie en général, tous des éléments qui peuvent augmenter les symptômes de la ménopause.

Conclusion

Pour minimiser les bouffées de chaleur, il peut être utile d'adopter une alimentation équilibrée qui stabilise la glycémie, en privilégiant les glucides complexes, les fibres, les protéines et les graisses saines, tout en évitant les sucres raffinés et les aliments à index glycémique élevé.

Si vous souhaitez être accompagné pour vivre plus sereinement cette période parfois difficile alors contactez moi.

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Prenez soin de vous, encore plus quand la ménopause pointe le bout de son nez.

Magali